vendredi 10 juillet 2015

9 juillet 2015 : en visite à l'accueil de jour de St Didier sur Beaujeu

Les professionnels responsables de l'Accueil de Jour de Saint-Didier sur Beaujeu (69 Rhône, FRANCE) m'ont reçu pour une visite découverte approfondie de l'établissement. Visite guidée par les personnes accueillies dans la structure. Ambiance chaleureuse, conviviale. Et surtout, richesse des activités, de la créativité à laquelle chacun contribue selon ses désirs et ses capacités. Il y a tout d'abord la vie sociale et démocratique de la maison. Le conseil de la coopérative fait les choix d'activités que permet l'argent gagné par les ateliers (confiture, brocante... ). Tous participent aussi à une réflexion hebdomadaire sur les conditions dans lesquelles la vie commune peut être agréable à chacun et chacune. Le cahier dans lequel sont consignées les réflexions est un véritable ouvrage de philosophie pratique.

vendredi 26 juin 2015

26 juin 2015 : Université Populaire de Parents à Tarare


A l'invitation du groupe Université Populaire de Parents de Tarare (69 Rhône FRANCE) : intervention-discussion avec le groupe qui a travaillé sur le thème du handicap et de la différence.
Précédemment, nous avions dialogué par courriel. Voici mes réponses aux questions écrites du groupe:
"Être différent dans la société pour vous c'est ................? "
Il me semble important de reconnaître chacun comme "différent, ... comme tout le monde !". Simul et singulis (devise de la Comédie Française qui peut être traduite par « être ensemble et rester soi-même »)
Se sentir différent, cela peut vouloir dire se sentir stigmatisé, c'est à dire avoir intériorisé une norme sociale au point qu'elle vous donne à ressentir douloureusement cette "différence". C'est donc d'abord la norme qui s'impose et par contrepoint inflige à certaines personnes qui s'en différencient à leurs propres yeux et aux yeux des autres, une étiquette.
Faire société, cela suppose de permettre à chacun de vivre selon les marques de sa singularité naturelle et culturelle dans le respect des règles démocratiquement fixées et consenties. Cela dessine les contours utopiques d'une société inclusive.
C'est une utopie car les sociétés humaines ont toujours besoin de se définir par l'exclusion de ceux qui sont vus comme différents afin de se délimiter. Dans sa version dure, ce mécanisme se manifeste en France actuellement par le discours du FN. Dans ce discours, la différence devient stigmatisation par la production d'un jugement de valeur sur des personnes assimilées à des catégories sociales ou ethniques. Pour se rassurer les frileux, ceux qui se croient encore à l'intérieur, qui cherchent protection contre leurs peurs, désignent à la vindicte les différents. Les ayant rejetés, ils pensent pouvoir se sentir eux-mêmes protégés par la frontière de papier qu'ils croient défendre. C'est pitoyable si ce n'était tragique et le fruit d'une manipulation par des escrocs qui font leur beurre sur les peurs réciproques.

" Vous êtes vous déjà senti différent ?"
Oui... comme tout le monde !
Au sens en tout cas, où je n'ai pas l'esprit de meute, où je tente de préserver mon libre-arbitre. A ce titre, comme la philosophe Hannah Arendt, "je pense que l'on peut agir de concert et qu'on ne peut penser que solitairement." De là "la différence", qui n'exclut nullement la solidarité et l'action commune. Au contraire, elle en constitue l'aliment, la force, l'enrichissement. En physique, l'énergie est elle-même une différence de potentiel ! Il faut de la différence pour qu'il se produise quelque chose. Agir avec quelqu'un qui nous serait exactement semblable, ce serait faire équipe avec son ombre !
Cette question autour de la différence est souvent évoquée à propos du handicap. On discute à l'infini pour savoir si être affecté d'une déficience entraînant une incapacité, cette dernière constituant en contexte un handicap est ou non une différence et quel statut on doit lui donner. Cette question est largement une chimère. Chacun y projette souvent les peurs inconscientes issues du refus de sa propre vulnérabilité. Lorsque je travaille avec un élève qu'on a classé par commodité (malheureusement) dans la catégorie "déficient intellectuel" par exemple, cette déficience ne se manifeste en handicap que par "différence" avec ma propre façon de fonctionner intellectuellement. Ainsi, le handicap, c'est la situation dans laquelle nous pouvons nous trouver tous les deux lorsque nous ne nous comprenons pas. Nous sommes alors tout aussi handicapés l'un que l'autre parce que nous sommes différents. Il n'est pas plus différent de moi que je ne le suis de lui et de cette différence, il faut tirer l'énergie qui nous fera agir et réussir ensemble. Si nous n'y parvenons pas, on pourra dire que c'est autant de ma faute, moi qui n'ai pas su le comprendre, comprendre comment il comprend, que de la sienne. Et si nous y réussissons, qui pourra dire qu'il n'a pas consenti un effort aussi louable et productif que moi ?
Alors pour revenir à la question, oui, je me suis toujours senti différent parce que je sais que c'est la seule façon d'être soi et de permettre à l'autre d'être lui-même.
Aujourd'hui, le dialogue est en direct, avec une joyeuse et studieuse équipe d'animation.

lundi 8 juin 2015

8 juin : journée d'études interdisciplinaires "Handicap et Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) : une approche par les sciences sociales"

Maison des Sciences Sociales du Handicap – Paris

L'appel à communication : CLIC !


"Ma proposition s’inscrit dans l’axe 2 de cette journée d’étude, plus précisément, elle porte sur la question éducative de “l’éducation aux médias des adolescents ayant une déficience intellectuelle et/ou un trouble du spectre de l’autisme”.

Il s’agira de présenter une recherche exploratoire en cours sur ce thème, réalisée au Québec et qui a pour objectif de décrire les usages des élèves DI-TSA et les pratiques enseignantes de leur éducation aux médias numériques.

En effet, si l’on dispose d’un nombre considérable d’études sur les usages des médias numériques par la population jeune en général, une recension de la littérature scientifique concernant l’éducation aux médias des adolescents DI-TSA montre qu’il y a peu de travaux sur ce thème (Lachapelle, Cloutier et Masson, 2002). Quelle place tiennent ces outils et usages dans leur fréquentation des médias ? Comment s’en servent-ils dans leur quotidien pour s’informer et communiquer ? L’émergence exponentielle de nouveaux outils et usages du numérique suscite au sein des milieux scolaires en particulier des espoirs et des initiatives dans deux directions : d’une part celles qui visent à en tirer profit pour l’éducation et/ou la réadaptation des personnes handicapées et d’autre part celles qui cherchent à modifier et adapter l’ergonomie des outils pour pallier aux déficiences fonctionnelles (Michel et al., 2013).  Mais il est remarquable qu’elle ignore la dimension commune des usages liés à la participation sociale.

C’est une recherche exploratoire sur le thème, reposant sur un devis qualitatif. Elle s’appuie essentiellement sur l’analyse d’entretiens semi dirigés avec des enseignants accueillant dans leurs classes des élèves concernés. 

Lachapelle, Y., Cloutier, G., & Masson, M.-R. (2002). Les technologies de l’information et des communications (TIC) dans les Centres de réadaptation pour personnes présentant une déficience intellectuelle du Québec. Revue Francophone de La Déficience Intellectuelle, 13.


Michel, G., Masson, R., & Spérandio, J.-C. (2013). Internet est-il accessible aux personnes ayant des incapacités ? "

Le PPT :

jeudi 28 mai 2015

83ème congrès de l'ACFAS - colloque 530 Les transitions de la petite enfance à l’âge adulte vécues par les personnes ayant un trouble de communication (langage, TSA, DI) et leur famille : avancées de la recherche

Extrait du programme :
Jean HORVAIS UQAM - Université du Québec à Montréal
CLIC : La transition école – vie active (TEVA) pour soutenir les jeunes ayant une déficience intellectuelle ou un TSA dans leur passage à une vie sociale adulte
Cette présentation commencera par clarifier ce qu’on entend par la «TEVA» telle qu’elle est préconisée depuis une dizaine d’années au Québec par l'OPHQ en particulier. Puis, à partir d'une revue de littérature, on évoquera l’évaluation de la TEVA et d'autres protocoles d’accompagnement dans différents pays tels qu’ils sont vus par la recherche. Enfin, on tentera d’indiquer un certain nombre des questions qui restent ouvertes à propos de ces dispositifs et de leur amélioration.



Présentation générale du colloque:
Responsable(s)
France Beauregard Université de Sherbrooke, Céline Chatenoud UQAM - Université du Québec à Montréal, Mélanie Couture Université de Sherbrooke
Description
Les enfants présentant des troubles de communication ont plusieurs défis à surmonter au cours de leur développement, tant sur le plan langagier, scolaire que social, qui peuvent mettre à mal leur bien-être et adaptation (Abbeduto et al., 2001; Grosbois et Le Pellec, 2004; Marschark, 2001; Nippold, 2010). Ces défis se répercutent sur le vécu de leur famille qui les soutient au quotidien. Les périodes de transition s’avèrent particulièrement critiques pour ces enfants et leur famille, et marquent des ruptures importantes dans le cycle de vie de ces familles. Partant des données de recherches récentes, ce colloque vise à apporter un éclairage sur ces moments importants dans la vie des personnes et de leur famille, de la petite enfance jusqu’à l’âge adulte. Outre de permettre la réflexion sur les passages liés au parcours scolaire — entrée à l’école préscolaire et primaire, primaire et secondaire, secondaire et études post-secondaires, et entrée sur le marché du travail (MELS, 2008) —, le colloque visera également à réfléchir aux différents arrimages au moment des ajustements de services des enfants et de leur famille, d’un centre de réadaptation à l’école, d’une école à une autre école, d’une classe spéciale à une classe ordinaire ou d’une classe ordinaire à une classe spéciale et, enfin, la transition des études vers le travail (Johnson et al., 2010; Whitehouse et al., 2009). L’objectif de ce symposium sera de faire le point sur l’état de la littérature concernant ces différents passages ainsi que de réfléchir aux leviers à activer pour soutenir les personnes ayant un trouble de communication ainsi que leur famille au cours de ceux-ci. Les chercheurs apporteront un éclairage nouveau en se penchant et en mettant en lien les défis et enjeux de ces périodes de transition à différents temps du cycle de vie de la personne et de sa famille.

lundi 25 mai 2015

22 mai : colloque Recherche-défi de l'IQDI au congrès de l'AQIS à Sherbrooke

Pour en savoir plus : CLIC !
Comme toujours, des belles rencontres, en particulier lors du dîner-échange avec les parents où j'animais une table sur l'éducation aux médias numériques des adolescents.

Puis j'ai animé :

Autodétermination 
Satisfaction au travail d'intervenants oeuvrant auprès de personnes ayant des troubles graves du comportement, Carole Légaré, Université du Québec à Montréal 
Vécu des jeunes personnes ayant une déficience intellectuelle profonde lors de la transition post scolarisation, Camille Gauthier-Boudreault, Université de Sherbrooke 
Analyse de réforme au programme de solidarité sociale du Québec, Nathaniel Bérubé-Mimeault, Université Laval


Et aussi, il y avait les amis : 10h30 à 12h Symposium (90 minutes) Co-construction et transmission des savoirs en commun : quand des personnes ayant une déficience intellectuelle ou psychique, des professionnels et des chercheurs confrontent leurs expertises, Sandrine Amaré, Philippe Martin-Noureux, Marielle Valran (Équipe d’Accueil, Éducation, Cultures, Politiques – Lyon, France)

vendredi 15 mai 2015

Article : Quelle place et quelle légitimité pour la pédagogie universitaire?

Quelle place et quelle légitimité pour la pédagogie universitaire? / Jean Horvais

pour la revue RECE n° 44 - Printemps 2015

Numéro spécial : L’enseignement supérieur dans les Cantons-de-l’Est

"La Revue d’études des Cantons-de-l’Est/Journal of Eastern Townships Studies (RECE/JETS) est une revue scientifique semestrielle, bilingue, multidisciplinaire et révisée par des pairs. Depuis sa création en 1992, la RECE diffuse des connaissances scientifiques sur les Cantons-de-l'Est et sa population auprès des chercheurs et des personnes intéressées par les enjeux touchant la région. Les articles offrent de multiples points de vue sur les conditions passées, présentes et futures de cette partie du monde, adoptant tour à tour une perspective historique, sociologique, environnementale ou scientifique. 
La Revue d’études des Cantons-de-l’Est (RECE) est une revue scientifique, arbitrée par des pairs et publiée par le Centre de ressources pour l’étude des Cantons-de-l’Est (CRCE). Les articles parus dans la RECE sont répertoriés dans l’Index des périodiques canadiensCanadian Index et CBCA. La revue peut être consultée dans la base de données CBCA Fulltext de Micromedia, dans celle de l’Index des périodiques canadiens de la société Information Access Company et dans la collection America: History & Life with Full Text d’EBSCO Publishing."

mardi 12 mai 2015

Stage 2ème année Bac en adaptation scolaire : quelques notes...


Voici une sélection de commentaires que j'ai adressés aux étudiants accompagnés durant le stage  ASM2405 hiver 2015 :  l'attention des élèves - l'autorité et l'amitié - du désir de savoir au plaisir d'apprendre - trouver son style pédagogique - ce qui (nous) trouble (dans) les comportements - médication et contention: le médecin et le pédagogue - l'enseignant saura-t-il être un adulte fiable ?

La suite est

On peut aussi consulter les commentaires des stages précédents : ICI et

Article : Apprendre à contribuer au bien commun. Essai sur les déclinaisons inclusives de l’action éducative

Apprendre à contribuer au bien commun. Essai sur les déclinaisons inclusives de l’action éducative
Learning how to contribute to the common good : essay on inclusive forms of educational action
Jean Horvais
Télécharger le résumé de l'article (.pdf, 40 Ko)

mercredi 22 avril 2015

Colloque des finissants du baccalauréat en enseignement en adaptation scolaire et sociale 2015

Le marathon du jury : chacune des 40 équipes de 3 étudiant(e)s présente une affiche exposant les résultats d'une expérimentation réalisée pendant leur stage de 4ème année d'un dispositif pédagogique propre à améliorer les apprentissages des élèves.
Les lauréat(e)s des 6 bourses décernées par le jury :



jeudi 2 avril 2015

Les troubles du spectre de l'autisme à l'âge adulte (interview sur Radio Canada Toronto)

L'heure de pointe Toronto
En semaine de 15 h à 18 h
Line Boily

" Le 2 avril est la Journée mondiale de sensibilisation à l'autisme. 
 La conclusion de notre dossier sur le sujet en discutant du passage à la vie adulte avec Jean Horvais, Professeur au Département d'éducation et formation spécialisées à L'université du Québec à Montréal
avec À l'heure de pointe, depuis mardi nous avons choisi de comprendre davantage ce trouble du développement et s'intéressant d'une part au côté scientifique de l'autisme et d'autre part à la façon dont les personnes atteintes et leur entourage doivent adapter leur mode de vie.  Aujourd'hui, nous abordons les troubles du spectre autistique"
Pour écouter : CLIC !
et si ça ne marchait plus sur le site de la radio :

mercredi 1 avril 2015

Mois de l'autisme : interview pour BBC Dakar

C'était le 1er avril, mais ce n'était pas un poisson ! Une journaliste de la BBC Afrique à Dakar m'a demandé un entretien. Malheureusement impossible à retrouver sur leur site, voici ce que j'ai dit, à l'auditeur de deviner les questions !

jeudi 12 mars 2015

6, 7 et 8 mars à Lévis : Jeux Olympiques Spéciaux du Québec

J'ai passé cette belle fin de semaine dans un gymnase avec une équipe formidable pour accueillir les athlètes dans le cadre du programme Athlètes en Santé lié aux JO spéciaux.
Il s'agissait d'accueillir un à un les athlètes entre leurs épreuves pour recueillir des informations à l'aide d'un questionnaire au sujet de leurs habitudes de vie ayant une influence sur leur santé sur les thèmes suivants : lavage des mains, tabagie, protection solaire, taille, poids, alimentation, hydratation. A cette occasion, il s'agissait aussi de leur donner de l'information sur ce qui pourrait les aider à préserver voire à améliorer leur état de santé. Pour cela, nous avions aménagé un parcours avec des stands thématiques disposant de matériel pédagogique.
Mon rôle, à partir de cette première expérience est d'aider l'équipe à concevoir pour les prochaines éditions du matériel et des pratiques pédagogiques mieux adaptées au public accueilli. 

Pour en savoir plus sur les JO spéciaux et voir les photos des épreuves que je n'ai pas pu voir... :(   CLIC ! 



Athlètes en santé

Au-delà de l’entraînement physique.

Nous savons que, pour être efficace, un programme d’entraînement doit comporter plus que des activités physiques. Dans le but de favoriser le mieux-être des athlètes et d’améliorer leur performance, Olympiques spéciaux Canada offre des tests de dépistage tant au niveau local que national dans le cadre d’un programme international mis sur pied et supervisé par Olympiques spéciaux.
Depuis 1997, Olympiques spéciaux offre gratuitement des tests de dépistage et des renseignements en matière de santé sur place aux compétitions locales, régionales, nationales et mondiales et ce, dans sept secteurs d’intervention. C’est ainsi qu’Olympiques spéciaux est devenu le plus important organisme de la santé dédié aux personnes ayant une déficience intellectuelle dans le monde. Et Athlètes en santé Susana constitue la plus grande banque de données en matière de santé pour les personnes ayant une déficience intellectuelle.

jeudi 19 février 2015

Cours ASM 2405 : bâtir une séance d'enseignement-apprentissage et interagir en cours avec "Padlet"

Pour le cours stage ASM2405 du bac en adaptation scolaire au secondaire, les étudiants se préparent avec 5 séances à aller faire 7 semaines de stage. Un des travaux d'atelier préparatoires consiste à écrire la planification détaillée d'une leçon de maths ou de français (SEA).
Pour rendre la séance de présentation de ces SEA vivante et interactive, j'ai utilisé l'outil d'expression partagée en ligne PADLET dont voici un tutoriel vidéo. (C'est très simple d'utilisation)

Les 18 étudiants ont travaillé en 6 groupes de 3.
J'avais préalablement préparé 6 "murs padlet", un pour chaque groupe, dont j'avais envoyé les adresses par courriel aux étudiants la veille.
Lors de la séance, chaque groupe utilise un ordinateur ou une tablette afin de se connecter sur le mur du groupe qui présente et peut ainsi, en direct, intervenir pour écrire sur le mur ses propositions en fonction de son thème de travail afin d'enrichir la SEA présentée. Sur le TBI, la page est projetée, le groupe qui présente y a déposé sa SEA. Ainsi, apparaissent en direct durant la séance autour du document  présenté les commentaires des autres groupes.
Le groupe 1 a commencé en faisant la présentation orale de son travail au groupe 2 qui jouait le rôle sosie, c'est à dire, devait intervenir oralement pour faire toutes les demandes d'éclaircissements et d'explicitations nécessaires s'il lui avait fallu réaliser la SEA dans une classe le lendemain. Le groupe 3 devait proposer en écrivant sur le mur un autre repère culturel possible pour soutenir le développement de l'apprentissage visé, le groupe 4 devait écrire sur le mur une modalité de différenciation, le groupe 5 avait la même tâche et le groupe 6 devait écrire sur le mur une modalité d'évaluation alternative à celle présentée par le groupe 1.
Ensuite, il n'y eu plus qu'à échanger les rôles. Le groupe 2 présente au groupe 3, le groupe 4 s'occupe du repère culturel... et ainsi de suite.
A la fin de la séance, nous avons donc 6 "murs" portant chacun une SEA augmentée des commentaires de chacun des autres groupes. Je n'ai eu ensuite qu'à y ajouter mon grain de sel par une nouvelle étiquette qui indique les éléments importants à mes yeux des discussions qui ont eu lieu en cours. Puis, j'ai rassemblé les 6 "murs" en un seul.
Et ça donne ça : CLIC !

vendredi 16 janvier 2015

16 janvier 2015 : rencontre conjointe du Réseau des Ecoles Publiques Alternatives du Québec. (REPAQ)


Pour cette nouvelle rencontre au cours de laquelle j'interviens dans l'atelier que j'aurais envie d'appeler "Vers l'école inclusive", j'ai proposé que nous procédions par analyse de cas afin d'appuyer nos échanges et réflexions sur du concret.

Ci dessous :
  1. le courrier qui a été envoyé aux participants
  2. le compte rendu que j'en ai fait

dimanche 4 janvier 2015

"La pédagogie c'est comme l'aviation. Le danger c'est le contact avec le terrain" (Antoine Prost)

On attribue cette forte pensée à l'historien de l'éducation Antoine Prost. Elle convient parfaitement à l'expérience du stage, aussi bien pour l'enseignant-stagiaire que pour l'enseignant-associé qui l'accueille dans sa classe et le superviseur chargé de l'évaluation. Ayant endossé ce dernier rôle auprès de stagiaires de 3ème année du baccalauréat en adaptation scolaire au secondaire, j'ai glané dans leurs journaux réflexifs et dans mes visites quelques-uns des commentaires que je leur ai adressés. Ils sont présentés ci-dessous sans ordre d'importance, juste pour l'intérêt présumé de les partager. CLIC pour accéder au texte complet...


Patience – confiance…


Gestion de classe : interpréter ce que les élèves nous disent par leurs comportements…


Cesser d’enseigner pour que l’élève apprenne…


La relation avec les familles : vers le partenariat


Les relations stagiaire – enseignant associé


Elèves immatures ou en voie de murissement ?


Le silence dans la classe…


Parents et enseignants face à la médication des élèves… paradoxes de l’action éducative


Les secrets du plan B enfin révélés !


Postulat d’éducabilité (encore et toujours)

Derrière toute pédagogie… les valeurs du pédagogue


L’enseignante « en proie aux enfants »


Avec des élèves ayant une déficience intellectuelle : oui, un enseignant, c’est fait pour enseigner en présumant qu’un élève, ça peut apprendre !


Qu’apprend-on à des élèves qu’on dit « déficients intellectuels » ?


Comment se construisent les apprentissages successifs ?


Du bon usage des devoirs à la maison 


Les limites de la relation pédagogique : L’un sème, l’autre moissonne…